Fermeture définitive de la piscine municipale !

Sur le chemin de Lacroix, l’eau a coulé… longtemps. Trop longtemps. Mais ne vous méprenez pas : ce n’est pas une fontaine rustique ou une installation écologique. Non. C’est une fuite. Une vraie. Une persistante. Qui aura duré près de deux ans, pendant lesquels les autorités locales ont brillé... par leur inertie.

Blocage et absence de dialogue

Imaginez un suintement perpétuel, discret mais tenace. Une goutte, puis une autre. Un murmure aquatique ignoré de tous, sauf de l’association La Croix Des Lavandières (LCDL), qui n’a eu de cesse de demander que cette fuite soit analysée puis réparée (s’agit-il d’eau potable ? d'une source ? d’eaux usées ?).

Mais voilà : dans notre village, poser des questions dérangeantes se heurte souvent à un mur d’indifférence. Résultat ? Blocage total de la mairie.

Aucune réponse. Aucune discussion. Aucune concertation. Même pas un mot pour faire semblant. La mairie semble créer une inondation de courriers non lus.

Les courriers sont restés lettres mortes, comme les eaux croupissantes nées de cette source miraculeuse. Dans le silence, notre Bourgmestre semble avoir trouvé une fuite douce des réalités.

Des sources (d’autres !?) indiquent que la municipalité aurait demandé à VEOLIA de ne pas intervenir, prétextant l’attente de la délimitation du chemin dont on ne sait plus où il est, ni qui il est ! Résultat : deux ans d’eau, potentiellement polluante, qui s’écoule du portefeuille des habitants, sans contrôle.

Un risque sanitaire et écologique

Nous avons contacté l'association LCDL, qui témoigne : « Nous avons multiplié les actions auprès de la mairie, de VEOLIA, de la Communauté de Communes… Immobilisme total. Pire : il semblerait que la mairie ait explicitement demandé aux différents services de ne pas intervenir… Deux ans d’écoulement non analysé, c’est irresponsable. Cela pose un risque environnemental évident, et un problème de santé publique. Que fait, concrètement, l’Adjointe déléguée à l’environnement, à part distribuer des prospectus délivrant des conseils sur la gestion de l’eau ? les a-t-elle lus seulement ? »

Un témoignage clair, précis, qui souligne le danger pour la nappe phréatique et la vie quotidienne des riverains et qui révèle un désintérêt municipal inquiétant pour la salubrité du territoire.

Une nouvelle fois la municipalité fuit devant les difficultés plutôt que de colmater les fuites du système ! Mais elle ne passera pas éternellement entre les gouttes !

Certains propos de la Pie voleuse auraient même fuité : elle aurait avoué avoir caché des documents cruciaux, connus de la municipalité et stockés à la mairie, ou les avoir fait disparaître ! Elle aurait même rajouté : « ces rapports sont confidentiels. Toute fuite serait une inondation d’ennuis ! »

Pendant ce temps, les algues poussent et la fuite... coule.

LCDL contre Goliath

Dans une ambiance qui rappellerait presque un western rural, LCDL a fini par obtenir réparation. Littéralement. Au sens propre comme au sens figuré.

Mardi dernier, la fuite a été réparée. Pas grâce à la municipalité. Mais malgré elle.

Une victoire citoyenne ? un défi démocratique relevé avec brio par LCDL ? Oui. Mais aussi le révélateur d’un climat délétère. Car dans cette affaire, ce qui choque le plus n’est pas la fuite… c’est l’acharnement à ne rien faire. Comme si résoudre un problème soulevé par une association trop remuante revenait à admettre qu’elle avait raison.

Et ça, dans notre village, c’est manifestement intolérable.

Piscine annexe menacée

Aujourd’hui, la piscine municipale est fermée, définitivement. Il ne reste plus que la piscine annexe, mais elle aussi pourrait disparaître si la mairie ne fait pas évoluer sa stratégie de gestion de l’eau, dégoulinante de gabegie hydraulique.

En effet, il se murmure que la fontaine au cœur du village serait bientôt vidée pour ne devenir qu’un simple bac à fleurs. Des fleurs sèches, certainement… Sans aucun besoin d'eau... Ne serait-ce pas la goutte qui fait déborder le vase ?

LCDL précise : « les réponses à nos interrogations sont toujours, comme à l’habitude, hors sujet et teintées d’arguments incohérents et contradictoires. Pourtant, la municipalité trouve systématiquement le moyen de retomber sur ses pattes, tel un chat — et vous savez bien que les chats n’aiment pas l’eau ! »

Chute (d’eau ?) de l’histoire

La municipalité, égale à elle-même, dans la ligne droite de ses réalisations inutiles, poursuit ses annonces pré-électorales. Elle aurait déjà lancé la première tranche d’une piscine olympique dans le cimetière de notre village ! Il paraîtrait même que la mise en eau ait déjà été réalisée…

À fuir ses responsabilités, notre Bourgmestre finira rattrapée par l’inondation des problèmes accumulés. L’expression populaire dit « elle a pris la fuite... mais elle a oublié sa valise ! » Ne serait-ce pas plutôt le contraire ?